Histoire de la race.
(très schématisée)
Le cheval Arabe a toujours exercé une fascination incoercible sur les personnes sensibles et
particulièrement les artistes dont c'est le thème le plus récurrent, reflet de sa beauté, sa
vivacité, son élégance débordante de puissance, de noblesse et de fierté inégalées.
Sauvages dans les origines, ces chevaux protégés par les parties désertiques de l'Asie Mineure
sont venus du "croissant fertile" bordant les déserts de la grande Syrie jusqu'à l'Euphrate et
la Mésopotamie, qui depuis les anciens constituaient l'Arabie.
Ces chevaux, désignés initialement par KOHELAN, KOHEIL, etc. ont été purifiés par les grandes
tribus en se déplaçant à l'intérieur de l'Arabie puis de l'Egypte en passant par le désert du NEDJD.
La race au cours des siècles a été modifiée, modelée vers la perfection et fixée, par les exigences
de ce milieu impitoyable de la civilisation du désert où on ne peut conserver et ne peuvent subsister
que les meilleurs.
Les nomades vouaient à leur cheval un véritable culte, une dévotion
liés à leur religion mais aussi à la nécessité de la survie,
de la chasse et de la guerre.
Ils furent introduits en Egypte par différentes conquêtes et par les HYKSOS 1700 ans avant notre
ère. Il y a plus de 3000 ans les Pharaons les ont magnifiés sur leurs bas reliefs.
La bible relate que les chevaux de Salomon, dont c'était le bien le plus précieux, et qui possédait
4000 stalles, venaient d'Egypte.
Pour leurs chevaux les bédouins avaient développé un sens aigu de l'élevage et de la génétique
dont les finesses échappent à d'autres peuples occupés par d'autres disciplines. Ces chevaux
possédaient une intelligence étonnante et étaient capables de performances impressionnantes.
Les ANAZES élevaient les chevaux les plus nobles, une race particulière, patrimoine
mondial inestimable et inégalé.
Ils resteront jusqu'au debut du XXième siècle les plus sûrs conservateurs de l'Arabe de Haute Race,
du merveilleux ASIL.
Le sultan EL MALIK EL NACER qui régnait sur l'Egypte en 1298 et qui aimait de passion les chevaux arabes
, s'en faisait amener de ces contrées et les achetait à prix d'or. Il construisit en 1318
un hipppodrome et un haras au Caire pour sélectionner leurs qualités rares.
A la fin du XVIIIième siècle, lors de l'expédition d'Egypte de 1798, NAPOLEON, conquit par le
cheval Arabe qui avait failli le battre, ramène des étalons et en 1806 fonde le Haras Impérial
orienté résolument du côté Arabe au riche potentiel génétique.
En 1811 le Pacha d'Egypte MEHEMET ALI installa un important Haras de 1000 chevaux de race et
son petit fils ABBAS PACHA lui succède en 1848 dans cette oeuvre.
En 1881 Lady BLUNT fervante passionée, qui avait parcouru le moyen orient, fonde un Haras au Caire
et sa fille Lady WENTWORTH en importe en Angleterre pour créer le Haras de CRABBET.
Dans ces époques, seuls quelques pays d'Europe dont la France, connaissent
l'Arabe et envoient des missions en Orient pour ramener les meilleurs
étalons, déjà très difficiles à trouver;
mais c'est le plus souvent pour effectuer des croisements avec leurs juments
autochtones de type plus lourd "à sang froid" et de plus, dans ces climats
la race perd de ses qualités de génération en génération.
Dans le Magreb et l'Espagne plus ensoleillés, le peu de sang qui y parvient
est rapidement dilué dans les races locales déjà fixées
et aux caractéristiques toutes autres.
Les nomades du berceau de race, ayant par la suite pratiquement disparus
en raison du modernisme et de différents conflits, on trouve le sang
conservé dans la pureté des Bédouins, principalement en
Egypte, seul pays ayant eu une motivation passionnée, une action continue
et cohérente pour le préserver sans mélange dans les Haras
Royaux. Le plus ancien et sérieux Stud book écrit, sur les purs
sangs arabes, est égyptien.
Au début du siècle est fondée au Caire, la "Royal Agricultural Society" (R.A.S.)
présidée par le prince KAMAL EL DIN HUSSEIN, parent d'ALI PACHA SHERIF qui
crée en 1908 le centre National d'Elevage de EL ZAHRAA.
Après la deuxième guerre mondiale TIBOR PETTKO SZANDTNER remonte le haras avec les plus
prestigieuses familles.
EL ZAHRAA est dirigé par "l'Egyptian Agricultural Organisation" (E.A.O.). Il est actuellement la
plus sérieuse référence, la Mecque du Cheval Arabe Oriental de race pure, où sont négociés pour
l'ensemble de la planète un très petit nombre des sujets d'élite à des prix extrêmement élevés.
Pour les autres pays et principalement les occidentaux qui ont acquis plus d'aisance et une certaine
culture, la recherche de plus de perfection, de performances sportives, de complicité font
que la population des chevaux dit Arabes est devenue, dans les années 70, exponentielle.
Malheureusement par manque d'étique, par facilité pour suivre les modes de la Société de la
consommation, la très grande majorité de ces chevaux ne répond pas au concept original de
la race que ce soit au point de vue qualité ou du pédigrée.
Les critères les plus en vogue ne sont pas les bons et l'on fabrique
de nos jours une race métisse usurpant le nom de "Pur Sang Arabe" mais
à qui, si elle en a presque toute l'apparence, manque justement tout
de l'essentiel. Seuls les véritables connaisseurs mesurent la grande
différence. Cependant, est-ce un sursaut d'honneteté, les Stud
Book de plusieurs grands pays n'ont plus été reconnus pour certaines
années. (voir page du pur egyptien le straight)
L'avenir du Pur Sang Arabe est fonction de son passé et il est à souhaité
que l'oeuvre magnifique de tant de peuples se poursuive dans la vénération qu'elle
mérite pour que ce fabuleux seigneur du désert fasse encore entrer le plus grand
nombre dans ce monde merveilleux.
Pour un haut degré des spécificités Arabes
si précieuses, nos produits sont issus exclusivement des familles légendaires
de EL ZAHRAA et sont élevés dans la tradition et le terroir Méditerranéen.
Nazeer, (un ancêtre de Khéops) à qui tous les plus grands
élévages du monde doivent leurs succès :
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